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La condition de disciple / Pierre-Yves Materne
Titre : La condition de disciple : éthique et politique chez JB Metz et S Hauerwas Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Yves Materne, Auteur Editeur : Paris : CERF Année de publication : 2013 Collection : COGITATIO FIDEI num. 289 Importance : 437p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-09962-2 Prix : 40€ Note générale : Y a-t-il une manière spécifiquement chrétienne de comprendre le politique et de s’y investir ? Si l’un des exercices nécessaires de la foi chrétienne consiste à contribuer à une société plus juste et à réaliser l’avènement du Royaume dans l’histoire, il faut dire la source de l’engagement chrétien. Le défi est double : le fidèle doit honorer l’originalité de sa foi mais aussi respecter la vocation universelle de l’Évangile. En effet, la foi habitée doit pouvoir s’adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé.
Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain). Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l’instrumentalisation politique du religieux dont l’actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l’autorité pour évaluer l’action. De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d’un engagement au service des autres.
À partir de l’œuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en œuvre la politique de l’Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines. La politique de l’Évangile n’est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.Langues : Français (fre) Résumé :
Note de contenu :
Jean-Louis Souletie Préface
5
Liste des abréviations
9
INTRODUCTION
11
PREMIÈRE PARTIE
DEUX THÉOLOGIENS ENGAGÉS
Chapitre premier. – Johann Baptist Metz
21
Contexte
21
Arrière-fond théologique
25
Chapitre II. – Stanley Hauerwas
29
Contexte
29
Arrière-fond théologique
31
DEUXIÈME PARTIE
LA PRAXIS CHRÉTIENNE
Introduction
37
Chapitre premier. – La praxis en christianisme
39
Le christianisme : une vérité à faire
39
Une tension entre conviction et responsabilité
42
Chapitre II. – La praxis chrétienne chez Hauerwas
45
I. Identité chrétienne et pratique
45
Le cadre interprétatif de l'identité chrétienne
46
La notion de « caractère » (character)
49
La sanctification
51
II. Suivre Jésus : l'aventure chrétienne
52
L'aventure chrétienne 52
La suite du Christ 53
L'éthique comme entrée dans la vie théologale 55
III. Spécificités de l'agir chrétien 56
Les vertus « évangéliques » d'après Hauerwas 56
La non-violence comme caractéristique chrétienne 57
Hospitalité 59
Mission : être « héraut » de la vérité 59
Chapitre III. – La praxis chrétienne chez Metz 61
I. Identité chrétienne et pratique 61
Influence de la pensée marxiste 62
Le primat de la praxis 67
La praxis anamnétique : « faire mémoire » 70
II. La « suite du Christ » : l'unité du mystique et du politique 71
La structure « mystique et politique » de la foi chrétienne 71
Deux manières de croire 74
Ordres religieux : une visibilité donnée à la suite du Christ 76
Suite du Christ et fin des temps 77
Critique de la « religion bourgeoise » : pour une praxis messianique 78
III. Spécificités de l'agir chrétien 82
Des vertus chrétiennes 82
Pacifisme ? 86
Chapitre IV. – Confrontation entre Metz et Hauerwas
89
I. La place de la praxis 89
La pratique comme cœur de la théologie 89
L'identité chrétienne : une visée pratique 91
II. La suite du Christ 92
La christologie fondatrice de l'éthique 92
L'articulation entre mystique et politique 93
III. La portée de l'éthique chrétienne 94
La notion de vertu 94
Compréhension de l'éthique chrétienne 96
TROISIÈME PARTIE
LE RÉCIT DE LA FOI
Introduction 103
Chapitre premier. – La narrativité chez Hauerwas 107
I. Théologie et éthique narratives 107
École de Yale : une herméneutique « littérale » 108
Le récit comme « lieu théologique » 111
Le récit comme « vision » 114
II. Herméneutique biblique de Hauerwas 115
III. Critique de la position de Hauerwas 118
Chapitre II. – La narrativité chez Metz 123
I. Apologie du récit 123
Partager des expériences 123
Pratique chrétienne de narrativité 127
Dire le salut dans l'histoire 129
II. Herméneutique biblique de Metz 132
Les histoires dangereuses 133
Les histoires de décentrement 135
III. Critique de la position de Metz 136
Chapitre III. – Confrontation entre Metz et Hauerwas 143
I. Primauté du récit sur le concept 143
II. Herméneutiques divergentes 145
La fonction du récit 145
Récit commun, praxis différentes 146
Christianisme : un grand récit ? 147
Chapitre IV. – Éthique et théologie narratives 153
I. Narrativité et herméneutique 153
II. Théologie morale narrative et critique 157
QUATRIÈME PARTIE
LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE DANS LE MONDE
Introduction 165
Chapitre premier. – Le concept de communauté 169
Historique 170
Actualité de la notion de communauté 172
Chapitre II. – La communauté chez Hauerwas 175
I. La communauté des disciples 176
Une communauté de caractère 179
Une communauté de vertus 179
Une communauté visible 182
II. L'Église comme « polis » 182
Les notions de « polis » et « politeia » 183
La critique de la théologie politique 185
La communauté chrétienne : une « polis » alternative 190
Église versus libéralisme 194
Mac lntyre et Hauerwas 195
La réfutation du modèle constantinien 202
III. L'Église : une communauté de mémoire 205
La mémoire chrétienne 205
Le rapport au judaïsme 206
IV. Une eschatologique proleptique 215
Royaume et Église 215
Théologie de l'histoire 217
V. La tentation sectaire : un impérialisme théologique ? 219
James Gustafson : contre la tentation sectaire 219
Réponse de Hauerwas à Gustafson 222
Jeffrey Stout : contre le déni démocratique 225
Réponse de Hauerwas à Stout 228
Hauerwas : une théologie sectaire ? 229
L'absence de théologie du monde 232
Chapitre III. – La communauté chez Metz 237
I. Le christianisme comme communauté porteuse de récit et de mémoire 238
II. L'Église : une institution critique 240
Nécessité de l'institution 240
Principe de la « réserve eschatologique » 240
III. Communauté de mémoire 242
Une catégorie clé : « memoria » 242
La « memoria passionis » 244
Église : une mémoire vive 247
La théologie après Auschwitz 250
IV. Communauté eschatologique : « Gesicht zur Welt » 254
Théologie du monde 254
Théologie apocalyptique de l'histoire 257
V. Le danger de clôture sur soi dans l'Église 261
La mentalité de secte 261
Une défense de l'universalité de Dieu 264
Chapitre IV. – La rencontre entre deux ecclésiologies
269
I. Le monde, la société, l'Église 269
Le monde 269
La société 271
L'universalité de l'Église 272
II. La théologie de l'histoire du salut 272
Le salut dans la communauté 273
Le salut dans l'histoire du monde 273
III. La vie communautaire dans la société démocratique 274
Communauté et espace politique 274
L'idée de contre-culture 277
L'Église : une société de contraste ? 280
« Metanoia » et identité 286
L'Holocauste : un défi éthique et théologique 288
Quelle sainteté ? Quelle « politeia » ? 291
CINQUIÈME PARTIE
AUTORITÉ ET AUTONOMIE
Introduction 303
Chapitre premier. – L'autorité, l'autonomie et la théologie 305
I. Le problème de l'autorité 305
II. La question de l'autorité en théologie 308
Le pouvoir de la vérité 309
La pluralité des autorités 310
L'autorité de congruence 313
L'autorité décentrée 315
La conscience du manque 316
L'autonomie enracinée 317
Chapitre II. – Sujet et autorité chez Hauerwas 325
I. Le sujet constitué par la communauté 325
II. L'autorité de la communauté 329
III. Une herméneutique de la reconnaissance ? 333
Chapitre III. – Sujet et autorité chez Metz 337
I. Le sujet décentré 337
II. L'autorité fondée sur la « suivance » 340
III. « L'autorité du côté d'autrui » 344
En chemin vers la reconnaissance 346
L'herméneutique de la reconnaissance 347
L'autorité de ceux qui souffrent 350
Chapitre IV. – Apocalyptique : discours d'autorité
357
I. Apocalyptique : une rhétorique au service d'une pratique 357
II. L'usage de l'apocalyptique par Metz et Hauerwas 359
L'apocalyptique chez Metz 359
L'apocalyptique chez Hauerwas 364
Réflexion critique 367
Chapitre V. – Confrontation des perspectives 369
I. Autorité, pouvoir et liberté 369
II. Disciple en contexte inédit 374
Suivance créative 374
Participation démocratique 377
Chapitre VI. – La suivance responsable : de la conversion à la traduction 381
I. Le travail herméneutique du singulier : la conscience 382
L'autorité de la conscience 383
Conscience et tradition 384
Conscience et communauté 385
II. Imagination analogique 387
Le rôle de l'imagination 387
L'imagination analogique 389
III. Autorité de la Révélation et traduction des convictions 391
Introduction 391
Pas de conversion sans traduction 395
CONCLUSIONS
Le sujet intersubjectif 406
Contextes théologiques 407
Le choc de deux « visions » de l'histoire 411
L'Église au service du Royaume dans le monde 413
Le rapport au politique 416
Critique de l'idéologie théologique 418
La condition de disciple : croire, agir et communiquer 420
Le développement personnel et communautaire du sujet croyant 422
L'éthique de la reconnaissance : antidote au communautarisme radical 424
Remerciements 429
Bibliographie 431
La condition de disciple : éthique et politique chez JB Metz et S Hauerwas [texte imprimé] / Pierre-Yves Materne, Auteur . - Paris : CERF, 2013 . - 437p. - (COGITATIO FIDEI; 289) .
ISBN : 978-2-204-09962-2 : 40€
Y a-t-il une manière spécifiquement chrétienne de comprendre le politique et de s’y investir ? Si l’un des exercices nécessaires de la foi chrétienne consiste à contribuer à une société plus juste et à réaliser l’avènement du Royaume dans l’histoire, il faut dire la source de l’engagement chrétien. Le défi est double : le fidèle doit honorer l’originalité de sa foi mais aussi respecter la vocation universelle de l’Évangile. En effet, la foi habitée doit pouvoir s’adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé.
Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain). Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l’instrumentalisation politique du religieux dont l’actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l’autorité pour évaluer l’action. De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d’un engagement au service des autres.
À partir de l’œuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en œuvre la politique de l’Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines. La politique de l’Évangile n’est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.
Langues : Français (fre)
Résumé :
Note de contenu :
Jean-Louis Souletie Préface
5
Liste des abréviations
9
INTRODUCTION
11
PREMIÈRE PARTIE
DEUX THÉOLOGIENS ENGAGÉS
Chapitre premier. – Johann Baptist Metz
21
Contexte
21
Arrière-fond théologique
25
Chapitre II. – Stanley Hauerwas
29
Contexte
29
Arrière-fond théologique
31
DEUXIÈME PARTIE
LA PRAXIS CHRÉTIENNE
Introduction
37
Chapitre premier. – La praxis en christianisme
39
Le christianisme : une vérité à faire
39
Une tension entre conviction et responsabilité
42
Chapitre II. – La praxis chrétienne chez Hauerwas
45
I. Identité chrétienne et pratique
45
Le cadre interprétatif de l'identité chrétienne
46
La notion de « caractère » (character)
49
La sanctification
51
II. Suivre Jésus : l'aventure chrétienne
52
L'aventure chrétienne 52
La suite du Christ 53
L'éthique comme entrée dans la vie théologale 55
III. Spécificités de l'agir chrétien 56
Les vertus « évangéliques » d'après Hauerwas 56
La non-violence comme caractéristique chrétienne 57
Hospitalité 59
Mission : être « héraut » de la vérité 59
Chapitre III. – La praxis chrétienne chez Metz 61
I. Identité chrétienne et pratique 61
Influence de la pensée marxiste 62
Le primat de la praxis 67
La praxis anamnétique : « faire mémoire » 70
II. La « suite du Christ » : l'unité du mystique et du politique 71
La structure « mystique et politique » de la foi chrétienne 71
Deux manières de croire 74
Ordres religieux : une visibilité donnée à la suite du Christ 76
Suite du Christ et fin des temps 77
Critique de la « religion bourgeoise » : pour une praxis messianique 78
III. Spécificités de l'agir chrétien 82
Des vertus chrétiennes 82
Pacifisme ? 86
Chapitre IV. – Confrontation entre Metz et Hauerwas
89
I. La place de la praxis 89
La pratique comme cœur de la théologie 89
L'identité chrétienne : une visée pratique 91
II. La suite du Christ 92
La christologie fondatrice de l'éthique 92
L'articulation entre mystique et politique 93
III. La portée de l'éthique chrétienne 94
La notion de vertu 94
Compréhension de l'éthique chrétienne 96
TROISIÈME PARTIE
LE RÉCIT DE LA FOI
Introduction 103
Chapitre premier. – La narrativité chez Hauerwas 107
I. Théologie et éthique narratives 107
École de Yale : une herméneutique « littérale » 108
Le récit comme « lieu théologique » 111
Le récit comme « vision » 114
II. Herméneutique biblique de Hauerwas 115
III. Critique de la position de Hauerwas 118
Chapitre II. – La narrativité chez Metz 123
I. Apologie du récit 123
Partager des expériences 123
Pratique chrétienne de narrativité 127
Dire le salut dans l'histoire 129
II. Herméneutique biblique de Metz 132
Les histoires dangereuses 133
Les histoires de décentrement 135
III. Critique de la position de Metz 136
Chapitre III. – Confrontation entre Metz et Hauerwas 143
I. Primauté du récit sur le concept 143
II. Herméneutiques divergentes 145
La fonction du récit 145
Récit commun, praxis différentes 146
Christianisme : un grand récit ? 147
Chapitre IV. – Éthique et théologie narratives 153
I. Narrativité et herméneutique 153
II. Théologie morale narrative et critique 157
QUATRIÈME PARTIE
LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE DANS LE MONDE
Introduction 165
Chapitre premier. – Le concept de communauté 169
Historique 170
Actualité de la notion de communauté 172
Chapitre II. – La communauté chez Hauerwas 175
I. La communauté des disciples 176
Une communauté de caractère 179
Une communauté de vertus 179
Une communauté visible 182
II. L'Église comme « polis » 182
Les notions de « polis » et « politeia » 183
La critique de la théologie politique 185
La communauté chrétienne : une « polis » alternative 190
Église versus libéralisme 194
Mac lntyre et Hauerwas 195
La réfutation du modèle constantinien 202
III. L'Église : une communauté de mémoire 205
La mémoire chrétienne 205
Le rapport au judaïsme 206
IV. Une eschatologique proleptique 215
Royaume et Église 215
Théologie de l'histoire 217
V. La tentation sectaire : un impérialisme théologique ? 219
James Gustafson : contre la tentation sectaire 219
Réponse de Hauerwas à Gustafson 222
Jeffrey Stout : contre le déni démocratique 225
Réponse de Hauerwas à Stout 228
Hauerwas : une théologie sectaire ? 229
L'absence de théologie du monde 232
Chapitre III. – La communauté chez Metz 237
I. Le christianisme comme communauté porteuse de récit et de mémoire 238
II. L'Église : une institution critique 240
Nécessité de l'institution 240
Principe de la « réserve eschatologique » 240
III. Communauté de mémoire 242
Une catégorie clé : « memoria » 242
La « memoria passionis » 244
Église : une mémoire vive 247
La théologie après Auschwitz 250
IV. Communauté eschatologique : « Gesicht zur Welt » 254
Théologie du monde 254
Théologie apocalyptique de l'histoire 257
V. Le danger de clôture sur soi dans l'Église 261
La mentalité de secte 261
Une défense de l'universalité de Dieu 264
Chapitre IV. – La rencontre entre deux ecclésiologies
269
I. Le monde, la société, l'Église 269
Le monde 269
La société 271
L'universalité de l'Église 272
II. La théologie de l'histoire du salut 272
Le salut dans la communauté 273
Le salut dans l'histoire du monde 273
III. La vie communautaire dans la société démocratique 274
Communauté et espace politique 274
L'idée de contre-culture 277
L'Église : une société de contraste ? 280
« Metanoia » et identité 286
L'Holocauste : un défi éthique et théologique 288
Quelle sainteté ? Quelle « politeia » ? 291
CINQUIÈME PARTIE
AUTORITÉ ET AUTONOMIE
Introduction 303
Chapitre premier. – L'autorité, l'autonomie et la théologie 305
I. Le problème de l'autorité 305
II. La question de l'autorité en théologie 308
Le pouvoir de la vérité 309
La pluralité des autorités 310
L'autorité de congruence 313
L'autorité décentrée 315
La conscience du manque 316
L'autonomie enracinée 317
Chapitre II. – Sujet et autorité chez Hauerwas 325
I. Le sujet constitué par la communauté 325
II. L'autorité de la communauté 329
III. Une herméneutique de la reconnaissance ? 333
Chapitre III. – Sujet et autorité chez Metz 337
I. Le sujet décentré 337
II. L'autorité fondée sur la « suivance » 340
III. « L'autorité du côté d'autrui » 344
En chemin vers la reconnaissance 346
L'herméneutique de la reconnaissance 347
L'autorité de ceux qui souffrent 350
Chapitre IV. – Apocalyptique : discours d'autorité
357
I. Apocalyptique : une rhétorique au service d'une pratique 357
II. L'usage de l'apocalyptique par Metz et Hauerwas 359
L'apocalyptique chez Metz 359
L'apocalyptique chez Hauerwas 364
Réflexion critique 367
Chapitre V. – Confrontation des perspectives 369
I. Autorité, pouvoir et liberté 369
II. Disciple en contexte inédit 374
Suivance créative 374
Participation démocratique 377
Chapitre VI. – La suivance responsable : de la conversion à la traduction 381
I. Le travail herméneutique du singulier : la conscience 382
L'autorité de la conscience 383
Conscience et tradition 384
Conscience et communauté 385
II. Imagination analogique 387
Le rôle de l'imagination 387
L'imagination analogique 389
III. Autorité de la Révélation et traduction des convictions 391
Introduction 391
Pas de conversion sans traduction 395
CONCLUSIONS
Le sujet intersubjectif 406
Contextes théologiques 407
Le choc de deux « visions » de l'histoire 411
L'Église au service du Royaume dans le monde 413
Le rapport au politique 416
Critique de l'idéologie théologique 418
La condition de disciple : croire, agir et communiquer 420
Le développement personnel et communautaire du sujet croyant 422
L'éthique de la reconnaissance : antidote au communautarisme radical 424
Remerciements 429
Bibliographie 431
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Titre : La diaconie et le ministère du prêtre : pastorale Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Yves Materne, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : 26-34 Langues : Français (fre)
in Esprit et Vie > 241 (novembre 2011) . - 26-34[article] La diaconie et le ministère du prêtre : pastorale [texte imprimé] / Pierre-Yves Materne, Auteur . - 2011 . - 26-34.
Langues : Français (fre)
in Esprit et Vie > 241 (novembre 2011) . - 26-34