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NIETZSCHE ET LA CRITIQUE DU CHRISTIANISME / Paul VALADIER
Titre : NIETZSCHE ET LA CRITIQUE DU CHRISTIANISME Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul VALADIER Editeur : Paris : CERF Année de publication : 1974 Collection : COGITATIO FIDEI num. 77 Importance : 614 p. Catégories : NIETZCHE Note de contenu : Entendre Nietzsche comme un oiseau-prophète et laisser à son contact se déplacer les idées reçues, les options, les croyances, le rencontrer comme "adversaire de rigueur", c'est accepter de lire son texte avec probité, y revenir et le parcourir tel qu'il demande à être lu : avec le soin qu'il mit lui-même à ciseler ses aphorismes et ses chants. Il faut donc parcourir avec patience les textes, les ruminer et attendre de leur entrechoc, voire de leurs contradictions que naisse peu à peu la clarté.
L'aborder principalement sous l'angle de la critique du christianisme, c'est aussi lui accorder un espace d'expression qui exige qu'on ne réduise pas sa démarche à quelques thèses ou quelques clichés : Nietzsche athée, prométhéen, nihiliste, destructeur... Le lecteur qui entre dans ces perspectives, s'aperçoit bientôt que l'homme Nietzsche est presque l'inverse de ce que l'on tient pour acquis : il attendait un antichrétien, et il trouve quelqu'un qui se confronte avec le christianisme jusqu'aux derniers jours ; il allait rencontrer le prophète de la mort de Dieu, et il découvre un homme qui annonce une possible reviviscence du divin ; il allait avoir affaire à un philosophe, et ce philosophe s'intéresse autant à l'Ancien ou au Nouveau Testament qu'à Platon ou à Kant, à Wagner et à Dostoïevski...
La démarche proposée ici amène à méditer sur des aspects centraux mais souvent négligés de la pensée nietzschéenne : déployer la généalogie du christianisme (1ère partie), retrouver les conditions permanentes d’adhésion à la foi chrétienne (2ème partie), telle qu'on peut les décrire à travers la figure du prêtre, celle de Luther, de saint Paul ou de Jésus, et se donner ainsi la possibilité (3ème partie) de situer les conditions d’avènement d’un homme dépouillé des présupposés chrétiens. Une confrontation qu'aucun homme moderne ne peut éviter puisque c'est de lui qu'il s'agit - et encore moins si cet homme s'enracine dans la tradition chrétienne.
Table des abréviations.
Bibliographie.
Introduction.
Première partie.
Chapitre I. - De l'ancienne à la nouvelle foi : D.F. Strauss.
I. Structure de la nouvelle foi.
II. Un nouvelle foi dominante.
III. Une foi à l'image de l'homme moderne.
Portée de la Première Intempestive pour une généalogie du christianisme.
Chapitre II. - Schopenhauer, un athée, chrétien par sa morale.
I. L'athéisme de Schopenhauer.
II. Le christianisme renversé de Schopenhauer.
III. Conditions d'un attitude humaine juste.
Chapitre III. - Réforme luthérienne et révolution politique.
I. La réforme luthérienne.
II. "Idées modernes" et christianisme.
Deuxième partie.
Chapitre IV. - Le prêtre.
I. Justifications d'une étude sur le prêtre.
II. La domination sacerdotale.
III. Exercice de la domination sacerdotale.
IV. Limites et amplitude de la figure sacerdotale.
Chapitre V. - L'invention du christianisme.
I. Le judaïsme biblique.
II. Le judaïsme chrétien.
III. L'invention paulinienne du christianisme.
IV. Développement du christianisme. Maîtrise du paganisme par la faiblesse judaïque.
Chapitre VI. - Le gai message de Jésus.
I. La place unique de Jésus.
II. Le sentiment du Royaume de Dieu.
III. Langage de Dieu et langage symbolique.
IV. Jésus n'est pas responsable du christianisme.
Troisième partie.
Chapitre VII. Euthanasie du christianisme et nouvelle aurore.
I. La présence d'un passé.
II. Survie du christianisme ?
III. "Au lit de mort du christianisme".
IV.La "mort de Dieu", conséquence du christianisme.
V. Mort de Dieu et perspectivisme.
Chapitre VIII. - Dionysos contre le crucifié.
I. Un hyper-christianisme ?
II. Le divin polythéiste.
III. Le dieu Dionysos.
Conclusion.NIETZSCHE ET LA CRITIQUE DU CHRISTIANISME [texte imprimé] / Paul VALADIER . - Paris : CERF, 1974 . - 614 p.. - (COGITATIO FIDEI; 77) .
Catégories : NIETZCHE Note de contenu : Entendre Nietzsche comme un oiseau-prophète et laisser à son contact se déplacer les idées reçues, les options, les croyances, le rencontrer comme "adversaire de rigueur", c'est accepter de lire son texte avec probité, y revenir et le parcourir tel qu'il demande à être lu : avec le soin qu'il mit lui-même à ciseler ses aphorismes et ses chants. Il faut donc parcourir avec patience les textes, les ruminer et attendre de leur entrechoc, voire de leurs contradictions que naisse peu à peu la clarté.
L'aborder principalement sous l'angle de la critique du christianisme, c'est aussi lui accorder un espace d'expression qui exige qu'on ne réduise pas sa démarche à quelques thèses ou quelques clichés : Nietzsche athée, prométhéen, nihiliste, destructeur... Le lecteur qui entre dans ces perspectives, s'aperçoit bientôt que l'homme Nietzsche est presque l'inverse de ce que l'on tient pour acquis : il attendait un antichrétien, et il trouve quelqu'un qui se confronte avec le christianisme jusqu'aux derniers jours ; il allait rencontrer le prophète de la mort de Dieu, et il découvre un homme qui annonce une possible reviviscence du divin ; il allait avoir affaire à un philosophe, et ce philosophe s'intéresse autant à l'Ancien ou au Nouveau Testament qu'à Platon ou à Kant, à Wagner et à Dostoïevski...
La démarche proposée ici amène à méditer sur des aspects centraux mais souvent négligés de la pensée nietzschéenne : déployer la généalogie du christianisme (1ère partie), retrouver les conditions permanentes d’adhésion à la foi chrétienne (2ème partie), telle qu'on peut les décrire à travers la figure du prêtre, celle de Luther, de saint Paul ou de Jésus, et se donner ainsi la possibilité (3ème partie) de situer les conditions d’avènement d’un homme dépouillé des présupposés chrétiens. Une confrontation qu'aucun homme moderne ne peut éviter puisque c'est de lui qu'il s'agit - et encore moins si cet homme s'enracine dans la tradition chrétienne.
Table des abréviations.
Bibliographie.
Introduction.
Première partie.
Chapitre I. - De l'ancienne à la nouvelle foi : D.F. Strauss.
I. Structure de la nouvelle foi.
II. Un nouvelle foi dominante.
III. Une foi à l'image de l'homme moderne.
Portée de la Première Intempestive pour une généalogie du christianisme.
Chapitre II. - Schopenhauer, un athée, chrétien par sa morale.
I. L'athéisme de Schopenhauer.
II. Le christianisme renversé de Schopenhauer.
III. Conditions d'un attitude humaine juste.
Chapitre III. - Réforme luthérienne et révolution politique.
I. La réforme luthérienne.
II. "Idées modernes" et christianisme.
Deuxième partie.
Chapitre IV. - Le prêtre.
I. Justifications d'une étude sur le prêtre.
II. La domination sacerdotale.
III. Exercice de la domination sacerdotale.
IV. Limites et amplitude de la figure sacerdotale.
Chapitre V. - L'invention du christianisme.
I. Le judaïsme biblique.
II. Le judaïsme chrétien.
III. L'invention paulinienne du christianisme.
IV. Développement du christianisme. Maîtrise du paganisme par la faiblesse judaïque.
Chapitre VI. - Le gai message de Jésus.
I. La place unique de Jésus.
II. Le sentiment du Royaume de Dieu.
III. Langage de Dieu et langage symbolique.
IV. Jésus n'est pas responsable du christianisme.
Troisième partie.
Chapitre VII. Euthanasie du christianisme et nouvelle aurore.
I. La présence d'un passé.
II. Survie du christianisme ?
III. "Au lit de mort du christianisme".
IV.La "mort de Dieu", conséquence du christianisme.
V. Mort de Dieu et perspectivisme.
Chapitre VIII. - Dionysos contre le crucifié.
I. Un hyper-christianisme ?
II. Le divin polythéiste.
III. Le dieu Dionysos.
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