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Auteur Antony Arockia Savariappan |
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L'adaptation et/ou l'inculturation de la liturgie en Inde? / Antony Arockia Savariappan in La Maison-Dieu, 296 (juin 2019)
[article]
Titre : L'adaptation et/ou l'inculturation de la liturgie en Inde? Type de document : texte imprimé Auteurs : Antony Arockia Savariappan, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : 53-80 Langues : Français (fre) Résumé : La mise en œuvre de Sacrosanctum concilium de Vatican II a connu un commencement courageux et vigoureux quand en 1966, la Conférence épiscopale de l’Inde (CBCI) accepta l’adaptation comme un des principes directeurs du renouveau liturgique. Au terme d’études, de recherches et d’expérimentations sérieuses, l’Église en Inde a tenté de proposer quelques initiatives. Cet article, analysant les documents qui s’y rapportent, présente les principes et les processus impliqués dans la formulation des Douze points et la composition de la « nouvelle prière eucharistique pour l’Inde » comme exemples d’« adaptation simple » et d’« adaptation radicale », selon la terminologie du Concile. Ce sont deux étapes successives vers un même objet, « une liturgie indienne authentique ». Bien que plusieurs initiatives aient été menées dans cette direction, force est de constater qu’on ne réalisa rien de plus qu’une simple adaptation superficielle (Douze points).
Étant donné l’étroite relation de la culture et de la religion, l’article met en évidence que l’usage explicite des symboles, signes et métaphores de la religion hindoue fut la raison majeure de critiques et de controverses engendrant un débat théologique qui se solda par l’arrêt de toutes les tentatives. Dans ce pays multi-culturel, multi-linguistique et multi-religieux qu’est l’Inde, l’inculturation liturgique est un réel défi. Tirant avantage de cinquante ans de recul, l’article énumère diverses raisons des échecs et suggère un certain nombre de propositions pour aller de l’avant. L’inculturation doit être menée dans l’esprit du bon Pasteur (Jn 10) – charité pastorale, attention aux besoins et aspirations du peuple – et ne pas se contenter d’échanges de symboles religieux et culturels divers à un niveau superficiel. La réalité de la situation indienne invite l’Église à relancer le mouvement d’inculturation afin que ses célébrations trouvent leur enracinement dans le contexte social et culturel de ses peuples.
in La Maison-Dieu > 296 (juin 2019) . - 53-80[article] L'adaptation et/ou l'inculturation de la liturgie en Inde? [texte imprimé] / Antony Arockia Savariappan, Auteur . - 2019 . - 53-80.
Langues : Français (fre)
in La Maison-Dieu > 296 (juin 2019) . - 53-80
Résumé : La mise en œuvre de Sacrosanctum concilium de Vatican II a connu un commencement courageux et vigoureux quand en 1966, la Conférence épiscopale de l’Inde (CBCI) accepta l’adaptation comme un des principes directeurs du renouveau liturgique. Au terme d’études, de recherches et d’expérimentations sérieuses, l’Église en Inde a tenté de proposer quelques initiatives. Cet article, analysant les documents qui s’y rapportent, présente les principes et les processus impliqués dans la formulation des Douze points et la composition de la « nouvelle prière eucharistique pour l’Inde » comme exemples d’« adaptation simple » et d’« adaptation radicale », selon la terminologie du Concile. Ce sont deux étapes successives vers un même objet, « une liturgie indienne authentique ». Bien que plusieurs initiatives aient été menées dans cette direction, force est de constater qu’on ne réalisa rien de plus qu’une simple adaptation superficielle (Douze points).
Étant donné l’étroite relation de la culture et de la religion, l’article met en évidence que l’usage explicite des symboles, signes et métaphores de la religion hindoue fut la raison majeure de critiques et de controverses engendrant un débat théologique qui se solda par l’arrêt de toutes les tentatives. Dans ce pays multi-culturel, multi-linguistique et multi-religieux qu’est l’Inde, l’inculturation liturgique est un réel défi. Tirant avantage de cinquante ans de recul, l’article énumère diverses raisons des échecs et suggère un certain nombre de propositions pour aller de l’avant. L’inculturation doit être menée dans l’esprit du bon Pasteur (Jn 10) – charité pastorale, attention aux besoins et aspirations du peuple – et ne pas se contenter d’échanges de symboles religieux et culturels divers à un niveau superficiel. La réalité de la situation indienne invite l’Église à relancer le mouvement d’inculturation afin que ses célébrations trouvent leur enracinement dans le contexte social et culturel de ses peuples.